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Montpellier est une ville du sud de la France, et aujourd’hui la préfecture de l’Hérault (34). C’est également le chef-lieu de la région Languedoc-Roussillon. Elle est la huitième commune la plus peuplée de France (255 080 habitants au recensement de 2009). Sa douceur de vivre et sa richesse culturelle en font une ville attirante qui se développe à un rythme effréné. Pourtant, ce n’est pas la plus ancienne des villes de la région.

Le site sur lequel est bâtie Montpellier constituait il y a 11 500 ans un campement de chasseurs mais assez peu d’informations sont disponibles concernant cette période de l’histoire.

Le nom de « Montpellier » apparaît pour la première fois en 985 suite à un octroi accordé en remerciement de son dévouement par le Comte Bernard de Melgueil au chevalier Guilhem. Ce sont ses héritiers qui, en construisant un véritable bourg fortifié, doté d’un château et d’une chapelle, donnèrent naissance à la ville de Montpellier. Il faut se souvenir qu’à cette époque, les départements n’existaient pas, et les terres se répartissaient en seigneuries, qu’elles soient baronnies, comtés, duchés… La notion de région est également apparue plus tardivement.

Bien plus jeune que ses voisines antiques, comme Nîmes, Narbonne, Béziers ou Carcassonne, Montpellier est réellement née au cours du XIème siècle.

Proche de la Via Domitia et du port de Lattes (actuel port d’Ariane), Montpellier connaît très vite un important développement économique et culturel, qui attirent de nombreux artisans tels que les doreurs, les orfèvres, les drapiers…, et devient ainsi un centre d’échanges entre le nord de l’Europe et le bassin méditerranéen. En effet, grâce aux canaux et au Lez qui la relient à d’autres villes et à la mer, elle devient une importante ville marchande dès XIIe siècle.

La ville possédait deux ports fluviaux et tenait un rôle essentiel dans le commerce des épices. La cité était le principal port d’entrée des épices dans le royaume de France, supplantant la ville de Marseille, appartenant alors au comté de Provence et sous l’autorité du royaume burgonde et du Saint Empire. Elle englobe peu à peu les bourgs et cités qui ont facilité son expansion.

Le commerce des épices exigeant une connaissance particulière des plantes et épices en provenance d’Orient, d’Extrême-Orient et même d’Afrique, les Montpelliérains acquirent une culture propre à cette activité économique, ainsi qu’à la gastronomie.

Accueillant les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, l’église de Notre-Dame-des-Tables est une importante étape qui attire de nombreuses personnes.

Cette affluence entraîne l’extension et la création de nombreuses institutions, qui à leur tour attirent les médecins juifs et arabes chassés d’Espagne. Ceux-ci favorisèrent la bonne réputation de l’École de Médecine de Montpellier, fondée en 1220 par le cardinal Conrad. D’après le chroniqueur Jacques Fabre de Morlhon, la renommée de son université de médecine, considérée comme la deuxième plus ancienne d’Europe après celle de Salerne en Campanie (Italie), est déjà immense à la fin du XIIIe siècle grâce à la présence de savants de toutes les confessions. D’ailleurs lors de votre inscription à l’université, celle soit de médecine ou autre, lors de vos recherches d’un hébergement sur Montpellier, pensez à la solution de colocation, c’est un choix judicieux car il y a beaucoup d’étudiants sur la ville.

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