Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée

La Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée est comme toutes les autres communautés d’agglomération, un rassemblement de différents villages et de différentes villes, afin de mener une politique d’urbanisation, de tourisme, de fiscalisation, d’économie et de transport commune. Une communauté d’agglomération doit comporter une ville d’au moins 15 000 habitants pour une population totale d’au moins 50 000 habitants ( réduit à 30 000 habitants en 2010). La communauté d’agglomération de l’Hérault comporte, quant à elle, 19 communes dont Agde, Pézenas, Vias, Florensac et Bessan. Toutes les communes sont limitrophes et forment un territoire unifié sans enclave. En ce qui concerne les compétences de cette communauté d’agglomération en particulier, le conseil est en charge du développement économique, de l’aménagement de l’espace, de l’équilibre social de l’habitat et de la politique de la ville et prévention de la délinquance. Ces quatre points sont obligatoires pour toute communauté d’agglomération. Elle prend également en charge la protection et la mise en valeur de l’environnement, l’aménagement et la gestion de la voirie et des parcs de stationnement d’intérêt communautaire ainsi que la construction et la gestion des équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire. Ces trois point sont des point qui ont étés choisis par la communauté parmi un certain nombre de possibilités.

En dehors de ces grandes attributions, la communauté à décidé de s’occuper également pour l’ensemble de son territoire du contrôle des systèmes d’assainissement non collectif, de la création et de la gestion d’aires d’accueil des « gens du voyage », de l’aménagement et des travaux liés aux cours d’eau cadastrés mais aussi de la création et de l’entretien des itinéraires de promenade et de randonnée, de la propreté de la voirie urbaine, de l’entretien des espaces verts urbains et de l’aménagement et des travaux liés aux sentiers ruraux, forestiers et drailles. De cette manière la communauté offre la possibilité d’établir un politique générale qui s’organise de la même manière partout. Étant la représentation citoyenne à l’échelle locale, les politiques déterminées sont plus facilement mises en place et permettent une harmonisation entre les différentes communes.

Créée au 1er janvier 2003, cette communauté a vu le jour grâce à l’application de la loi dite « Chevènement » de 1999, soit la loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale. Cette nouvelle répartition des pouvoirs permet, entre autre, un paysage harmonieux et des politiques plus adaptées puisque décidées au niveau local. Ainsi les différentes communes s’engagent à respecter les décisions prises par la communauté et y ont une représentation. A partir des élections municipales de 2014, les conseillers des communautés d’agglomération seront élus au suffrage universel direct pour les communes de plus de 3 500 habitants alors que jusque là ils étaient élus par le conseil municipal. Pour pouvoir entamer un projet dit d’intérêt communautaire il faut que projet obtienne une majorité à plus des deux tiers des représentants, grâce à cela les communes ont plus de pouvoir décisionnel en ce qui concerne leur politique locale à propos des charges dont elle dispose et nous avons cités plus haut. La cohérence territoriale qui résulte des décisions prises par la communauté d’agglomération, permet la mise en valeur des communautés membres et donc une amélioration du cadre de vie ainsi que du niveau de vie grâce entre autres, au tourisme qui y est encouragé.

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