Anciens noms de communes

Le département de l’Hérault se trouve dans la région administrative française du Languedoc-Roussillon. Il possède un patrimoine historique très important, réparti entre les différentes communes qui sont situées dans le département de l’Hérault. En outre, de nombreuses villes et villages de ce département du sud de la France ont subi des modifications dans leur nom : plusieurs d’entre eux ont été fusionnés, d’autres créés, les derniers enfin ont eu un changement de nom.

La fusion

Il s’agit d’un regroupement de plusieurs communes ou villages, voire hameaux, pour ne plus former qu’une seule unité. Ce fut notamment le cas de Saint Martin des Combes, fusionné à la commune déjà existante d’Octon en 1965. Ce fut également le cas auparavant d’Olmet et Villecun, qui en 1832 ont formé la ville d’Olmet-et-Villecun, ville par conséquent nouvelle puisque résultant de cet événement.

La création

Ce procédé est l’inverse de la fusion, puisque l’on assiste alors au démembrement d’une commune en plusieurs unités distinctes. Entre autres, la Grande-Motte a été créée par suite du démembrement de Mauguio en 1974. C’est également le cas de Saint Étienne Estréchoux, qui appartenait avant 1900 à la ville de Camplong.

Les changements de nom

Il s’agit dans le cas d’un changement de nom soit d’un changement d’orthographe, soit d’un ajout au nom déjà existant, soit enfin d’une modification d’une partie ou du nom entier du village ou de la ville déjà existante, pour les phénomènes de modification les plus fréquents. Les communes qui ont vécu ce genre de modification sont nombreuses dans l’Hérault.

En 1928, la ville de Cette a eu une nouvelle orthographe, celle que nous connaissons de nos jours : Sète.

La ville de Saint Nazaire s’appelle depuis 1956 Saint Nazaire de Pézan : dans ce cas, la ville a subi un ajout à son nom.

C’est le cas de modification de nom le plus fréquent dans ce département. En 1936, Saint Jean de Pardailhan devient Saint Jean de Minervois, qui est son nom actuel. Il s’agit d’un changement d’une partie du nom.

Enfin, un phénomène nettement moins fréquent est la diminution du nom, comme par exemple pour Maureilhan et Ramejean, devenu en 1955 tout simplement Maureilhan. Un autre type de modification de nom est le changement non pas seulement d’une partie du nom, mais du nom de la commune dans son intégralité. Ce fut le cas en 1908 de Baillargues et Colombiers, devenu depuis Balaruc les Bains.

La toponymie, c’est à dire l’étude des noms, appartient à l’histoire et révèle de nombreux changements au fil du temps. Ceux-ci font également partie du patrimoine de plusieurs départements de France, dont l’Hérault. Il est très intéressant de prendre connaissance de ces changements historiques, phénomènes faisant partie de l’identité de nos régions.